L’Université Claude Bernard Lyon I expérimente l’enseignement en réalité virtuelle avec la plateforme Intraverse d’Inetum

L’Université Claude Bernard Lyon I expérimente l’enseignement en réalité virtuelle avec la plateforme Intraverse d’Inetum

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Le service d’accompagnement pédagogique ICAP de l’université s’appuie sur Intraverse pour développer un démonstrateur de réalité virtuelle autour d’une séquence de dissection animale. Gain de temps, facilité d’usage, partage de fonctionnalités et polyvalence des plateformes ont guidé le choix des équipes universitaires vers la plateforme d’Inetum.

Porté par l’Université Claude Bernard Lyon I, le projet Include est un démonstrateur qui a vocation à accélérer la transition numérique pour favoriser et promouvoir l'inclusion des apprenants dans l’enseignement supérieur. Une quinzaine d’actions animent le projet. L’une d’elle vise à fédérer, mutualiser et diffuser les expériences pédagogiques immersives à grande échelle. Parmi elles, « nous avons déployé un module de formation sur la dissection des grenouilles en réalité virtuelle », explique Anthony Côte, chargé de mission à l’ICAP (Innovation, Conception et Accompagnement pour la Pédagogie), le service dédié à la pédagogie numérique de l’établissement universitaire.

Le module permet aux étudiants de s’initier à l’anatomie en manipulant virtuellement les organes du batracien (s’en emparer, les comparer, les peser, les « remonter », etc.) sans avoir à sacrifier d’animal ni à gérer la logistique d’approvisionnement. Le modèle numérique, par définition sans limites, libère notamment l’étudiant du stress lié au risque d’erreur sur un organisme biologique. « La virtualité favorise aussi l’expérimentation et la curiosité », ajoute Anthony Côte en référence aux nombreuses possibilités d’enrichir l’expérience immersive de médias audiovisuels interactifs, de liens vers des sources externes, voire des Virtual Humans, les avatars dopés à l’IA générative d’Inetum qui pourraient potentiellement répondre aux questions des étudiants.

Un temps de développement optimisé

Pour développer le module virtuel de formation à la dissection des batraciens, l’ICAP a choisi la plateforme Intraverse d’Inetum en souscrivant une licence Sketcher, l’éditeur de mondes virtuels. Un choix motivé par plusieurs spécificités de la solution. Parmi celles-ci, la disponibilité de fonctionnalités prêtes à l’emploi pour le gain de temps considérable qu’elles offrent. Par exemple, une interaction avec un objet (ouvrir une porte, saisir un outil, etc.) se crée par « glisser-déposer » combiné à la configuration des options. « La même chose avec un outil de développement de VR classique prend plus de temps », commente Anthony Côte.

Intraverse se distingue aussi par son aspect multi plateformes. « Développer une fois et rendre le résultat accessible simultanément sur casque VR et PC était fondamental pour nous afin de n’exclure personne. » Anthony Côte évoque notamment les individus incommodés par l’usage du casque qui peuvent ainsi se tourner vers l’environnement PC afin de réaliser l’exercice de dissection sereinement (au prix, néanmoins, d’une perte d’apprentissage de l’esquisse du geste). « A nos yeux, il est essentiel que la solution soit agnostique en termes de matériel, de familiarité et de capacités. »

L’autonomie offerte par l’outil d’Inetum est également une qualité appréciée. « Les utilisateurs d’Intraverse peuvent modifier eux-mêmes leurs propres expériences immersives jusqu’à un certain niveau sans dépendre en permanence d’une équipe de développeurs extérieure », souligne Anthony Côte. Et quand la modification d’une option dans le code du logiciel s’impose pour gagner en autonomie sur une fonctionnalité, le porte-parole de l’ICAP loue la qualité de sa relation avec les équipes Innovation d’Inetum. « On sent clairement l’écoute de nos besoins. Il y a une compréhension derrière et l’interlocuteur revient toujours avec des réponses à nos questions. C’est agréable et productif de travailler avec Inetum. »

Mutualiser les fonctionnalités

Intraverse permet également de mutualiser certaines fonctionnalités entre deux univers immersifs. Un atout facilitateur du développent des pédagogies immersives au sein des établissements d’enseignement. Une découpe de dent pour un cours d’odontologie a ainsi été exploitée directement depuis une fonction adaptée d’une découpe de grenouille construite par l’ICAP. Pouvoir mutualiser les outils et les productions collaboratives entre équipes enseignantes « est un ressort d’autonomisation assez important », considère Anthony Côte.

Accessible au sein du Virtual Lab (une salle de l’université dotée de 10 postes en VR à des fins de travaux pratiques), la séquence de dissection virtuelle est encore en phase d’expérimentation. Anthony Côte a bon espoir que la VR se diffuse dans l’enseignement à terme. « Comme n’importe quelle ressource pédagogique, elle s’intégrera si on lui trouve des usages. » L’expérimentation du module numérique de dissection est d’ailleurs appréciée des professeurs qui y voient « un bon potentiel en anatomie comparée et la capacité à introduire de nouvelles variétés dans les modalités d’enseignement et d’évaluation ». D’autant que l’aspect photo réaliste du média n’est pas l’objet principal de l’expérience virtuelle. « L’idée est de se familiariser avec les procédures. Tout dépend de l’objectif pédagogique et Intraverse peut être utilisé pour des apprentissages complexes », conclut Anthony Côte.

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